Les réformes politiques et les programmes communautaires au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) enregistrent des résultats satisfaisants. Concernant la Côte d’Ivoire, au titre de l’année 2021, sur cent seize réformes examinées, les résultats indiquent un taux d’exécution de 82,57% contre 82,07% en 2020. Lambert N’Galadjo Bamba, représentant du ministre de l’Économie et des Finances, a révélé ces chiffres, le 7 novembre à l’Hôtel Ivotel, au Plateau. Il s’exprimait à l’occasion des travaux d’évaluation de la phase technique de la 8e édition de la Revue annuelle des réformes et projets communautaires de l’Uemoa. C’était en présence du Directeur général de l’économie, Dr Sain Oguié et de Gustave Diasso, représentant-résident de la Commission de l’Uemoa en Côte d’Ivoire.

« S’agissant de l’état de mise en œuvre des programmes et projets communautaires, l’examen des quinze projets en exécution en Côte d’Ivoire, d’un montant total de 61,214 milliards de FCfa en 2021 contre 64, 651 milliards de FCfa en 2020, a révélé un taux d’exécution physique de 81,04% en 2021 contre 77,30% en 2020 ; soit un accroissement de plus de 3%. L’indice de performance, quant à lui, s’est établi à 49,56% en 2021 », a fait remarquer Lambert N’Galadjo Bamba. Le mandant du ministre Adama Coulibaly a indiqué que cette performance des économies de l’Union a été possible, grâce à la mise en œuvre de plans de relance vigoureux qui ont été renforcés par les campagnes de vaccination anti-Covid-19 en cours dans la plupart des pays de l’espace. Il s'est appuyé sur les statistiques du Fonds monétaire international (Fmi) pour déplorer le ralentissement de la croissance mondiale ; de 6,0 % en 2021 à 3,2% en 2022 et l’inflation annuelle mondiale atteindre 9,5% en 2022.

Gustave Diasso a, pour sa part, indiqué que l’édition 2022 de la Revue vise à évaluer la performance de la Côte d’Ivoire dans l’application des réformes communautaires. Cette Revue permettra, ajoute-t-il, de mettre en évidence les résultats atteints ainsi que les difficultés auxquelles le pays est confronté. Ce, afin que des solutions idoines soient apportées dans le but d’améliorer la compétitivité de l’économie nationale et de faire de l’intégration régionale, une réalité tangible. Ces travaux prennent fin demain 9 novembre